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Gabriel Bouquier

Gabriel Bouquier est né le 10 novembre 1739 à Terrasson, fils de guillaume Bouquier et de Pétronillle Teilhet, famille aisée de Terrasson.

Il fait des études au collège de jésuites de Brive, il voyage beaucoup et se forme à la peinture. 

De 1765 à 1768, il séjourne à paris et y découvre l'art, de retour à Terrasson en 1768, il en repartira en 1772 pour rejoindre une nouvelle fois Paris. Il se perfectionne à la peinture et y. rencontre Jean Baptiste Greuze.

De 1776 à 1779, il part se former en Italie et s'installe à Bologne puis à Rome. 

En 1787, il est reçu à l'académie de peinture de Bordeaux et sera nommé subdélégué de l'intendance de Guyenne. Cela le mènera d'être chargé de rédiger les cahiers de doléances de la paroisse de Terrasson avec Mr. de Saint-Exupéry du Fraysse le 8 mars 1789. 

Elu député de la Dordogne à la convention, il vote la mort de Louis XVI. Le 5 janvier 1794 il est secrétaire de la convention nationale puis il sera membre du comité d'instruction publique. 

 

La maison Bouquier, dite maison Renaissance

La maison Bouquier, dite maison Renaissance

Texte de Gabriel Bouquier le révolutionnaire :

La Révolution a pour ainsi dire fait tomber tout à coup les cataractes épaisses qui couvraient presque tous les yeux. La lumière a lui dans les ténèbres!...L'Homme a connu ses forces ; il a brisé ses fers, abattu ses tyrans et recouvré sa dignité. Les préjugés gothiques ont fait place aux Droits de l'Homme et du Citoyen, et latere a vu le peuple français parler enfin le langage de la Liberté !

Gabriel Bouquier

Il rejoint ensuite Terrasson en reniant ses idées révolutionnaires, il sera nommé juge de paix et s'intéressera à la religion catholique et en compose des oeuvres poétiques. 

Il décède à Terrasson le 6 octobre 1810, on lui doit de très nombreux écrits ainsi que 254 dessins présents au musée d'art et d'archéologie du Périgord.

Gabriel Bouquier

Il est également attribué à Bouquier le Christ présent dans l'église de Lavilledieu.

On sait que le 3 décembre 1779, résidant à Paris, il demande à son père si l'abbé Sault de l'abbaye de Terrasson "...était dans l'intention de faire réaliser un tableau d'autel pour l'église de Lavilledieu..."

Les dimensions de ce tableau sont : 168 cm par 93 cm. 

Il représente un christ en croix avec comme arrière plan une ville d'inspiration méditerranéenne avec un bâtiment à colonnes le tout dans un paysage de collines.

Ce christ est représenté seul de façon archaïque, on y retrouve les traits d'un christ gothique.

On est surpris par l'accumulation d'erreurs et de proportions sur cette réalisation, on est loin des standards de l'époque. on y voit un corps lourd et sans grâce, un nez écrasé, de grosses paupières, une oreille démesurée...

Ce tableau ne possède pas de signature, il est attribué à Bouquier mais ce peintre si doué ayant fréquenté les plus grands à paris ainsi qu'en Italie aurait-il perdu tout son talent ? Lui, qui nous a transmis de si nombreux paysages au traits fins et détaillés ainsi qu'un magnifique autoportrait. 

Le doute existe et pourtant dans le cahier B9 de ses cahiers manuscrits se trouve le christ de Lavilledieu ainsi que des psaumes religieux, le tout serait daté entre 1780 et 1789.

sépulture de Françoise Zénobie Bouquier, fille de Gabriel Bouquier

sépulture de Françoise Zénobie Bouquier, fille de Gabriel Bouquier

Sa fille Françoise Zénobie Bouquier, dernière survivante de ses trois enfants décède à Terrasson le 26 février 1866. Elle lègue sa fortune ainsi les archives de son père à l'assistance publique de Paris.

Tag(s) : #personnalités
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