Vers 1925, on trouve un blason aux clefs entrecroisées symbolisant la fondation de l'abbaye par Saint Sour.
Dans les années 40, ce blason est constitué en premier de 3 épis représentant les armes des seigneurs de Souillac-Montmège illustrant ainsi la devise suivante : Un per Dio, Un per lo Rey, é un per Ïo (un pour dieu, un pour le Roi et un pour Moi).
En second, on retrouve les clefs entrecroisées pour les armes des abbés de Saint Sour.
En 1949, s'ajoutera sur le blason La Croix de guerre. Cette croix est attribuée à Terrasson pour faits de guerre et de résistance.
Max Lejeune ( homme politique, sénateur, député, ministre) en fera cette citation : " Terrasson : ville située dans un centre de résistance particulièrement actif. Point stratégique important au carrefour des routes du causse et de l'artère Bordeaux-Lyon, seul point de franchissement de la vénère,a,de ce fait, été le siège d'engagements incessants et de représailles sanglantes. A subi de graves destructions, volontairement exécutées cependant que 14 de ses habitants étaient fusillés, pendus ou tués au combat et de nombreux déportés partis lesquels trois sont morts dans les camps ennemis de détention.A supporté vaillamment toutes ces épreuves."
Cette citation comporte l'attribution de La Croix de guerre avec étoile de Bronze.
Quelques années plus tard, Mr. Delmas retrouve dans les archives de Gabriel Bouquier des armoiries originales illustrant un lion brisant ses chaines surmonté de fleurs de Lys.
Les lys sur fond azur représentent l'état et non la royauté dont les lys sont représentés sur fond blanc.
Le lion brisant ses chaines fait référence aux idées révolutionnaires de 1789, le peuple se délivrant de la monarchie.
C'est en 1990, avec toutes ces références historiques que le blason est refondé en un seul le tout entouré de feuilles de chêne ( la force) et de d'olivier ( la paix) et la présence de La Croix de guerre.